Des fragments du monde à Saint-Herblain

Ouvrir un carnet, c’est entrouvrir une porte sur un instant suspendu.

Chaque page est une empreinte, une trace fugace de ce que l’œil a saisi et que la main a voulu retenir. Lignes esquissées, ombres posées d’un geste instinctif, couleurs déposées comme des éclats de lumière…

Mes carnets sont des fragments du monde, des bouts de voyage, des atmosphères capturées sur le vif.

Je dessine pour ne pas oublier : un visage croisé au détour d’une rue, la texture rugueuse d’un mur ancien, le détail d’un motif, la silhouette d’un paysage, un jeu d’ombres et de reflets. Le carnet devient un terrain d’exploration où l’imaginaire s’invite, où le trait se fait langage.

Chaque illustration est une porte ouverte sur une histoire, une émotion, une sensation fugitive. À la terrasse d’un café, en bord de mer, au cœur d’un musée ou dans le silence d’un atelier, je laisse le papier absorber l’instant.